Nous avons des moyens de connaissance et d'action sans précédent, dans un environnement en totale recomposition... soyons imaginatifs et ambitieux ! Tel était le sens de l'interpellation lancée, dès le milieu du XXe siècle, par Gaston Berger, père de la démarche prospective, visant à saisir les opportunités de la mutation globale qui s'amorçait. L'appel n'a pas été entendu. Aujourd'hui encore, les esprits sont ailleurs...

Pourquoi ? Un peu par refus de la mutation, beaucoup par désarroi devant son caractère global : il faut relier ses aspects techniques, économiques, sociaux, culturels, politiques, institutionnels... mais l'ère industrielle nous a appris au contraire à tout cloisonner dans des approches spécialisées. On a besoin d'assembleurs, on ne sait fabriquer que des experts. Il faut désapprendre avant d'apprendre, disait Erasme, ajoutant que la première tâche est la plus difficile des deux, notamment par le recul critique qu'elle suppose et permet.

Pourquoi est-ce important ? Peut-être simplement parce qu'une société sans pensée critique n'est rien d'autre qu'un bouillon de légumes.

Comment faire ? Il n'y a pas de règles générales, mais plutôt des approches personnalisées. Il n'y a pas un manuel à suivre étape par étape, mais plutôt un état d'esprit et quelques réflexes à cultiver - voir la rubrique Praxis. C'est donc un entraînement qui relève davantage de la formation et du conseil (avec Algoric, bien sûr...) que de la lecture. Ne renonçons pas pour autant aux articles ! Voir par exemple quelques thèmes de désapprentissage dans Apprendre à désapprendre :

• L'entreprise écocentrée.
  
  
• Fertilisation croisée.
  
  
• Jeux collectifs.
  
  
• L'incertain instable.
  
  
• Leadership et partnership.
  
  
• Le sens du changement.
  
  
• Complexité sans complication.
  
  
• Mouvements de fond et de surface.
  
  
• Systèmes fluides.
  
  
• Médiations et soumissions.
  
  
• L'innovation interdite ?
  
  
• Intelligences collectives.
  
  
• Des clés... ou du sens ?

Lire : Apprendre à désapprendre
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