• Blog

    Penser globalement et agir localement.
    René Dubos

    Cette partie "blog" du site ne trouve tout son sens que si elle est abordée en relation avec les autres, à commencer par la partie "glob" (voir > Glob). Car le blog et le glob sont aussi complémentaires que, par exemple, le local et le global. Le blog, c'est le support d'une expression assez spontanée souvent liée à un instant fugace. C'est pourquoi il a bien trouvé sa place dans un monde où tout bouge, où l'on capte ce qui passe, avant de zapper vers une autre opportunité tout aussi circonstancielle. Le glob, son complément naturel, c'est l'autre versant, qui fait que les parties peuvent se relier à un tout, l'instant s'inscrire dans la durée, l'aléatoire s'insérer dans une perspective organisée... Voir > Sans glob, on blog à part ! 

     Blog au sens large, donc, cette rubrique est destinée à regrouper divers articles et chroniques actuels, mais aussi de plus anciens, qui n’ont pas subi les outrages du temps - si l'on admet avec Goethe que les écrits ne se consomment pas comme les œufs...

    Le grand public pense que les livres, comme les œufs, gagnent à être consommés frais.
    C'est pour cette raison qu'il choisit toujours la nouveauté.
    Johann Wolfgang von Goethe

    Blogs et Lettres / Brèves / Citations / Rétiscaphe / Diffusion dans Quentin (jpquentin)

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        . Voir notamment > Chroniques 1995-2008 . . Synthèses prospectives
        . Voir aussi >  Vestiges de globs (sur www.algoric.eu)
        . Rubriques actuelles > Etonnant, non ? . . La lettre "Rétiscaphe"

     

  • Réveiller le souverain...
    [Page précédente : le souverain somnole, il faut le réveiller...
    mais nous ne pensons peut-être pas au même souverain... > Retour]


    Car ce dont il est question ici, c'est du peuple souverain. Eh oui, depuis un certain temps déjà, nous sommes en démocratie, n'en déplaise à ceux qui croient encore que nous sommes une sorte de peuplade primitive, rassemblée et gouvernée par un chef supposé prendre seul les décisions importantes - et même quelques autres. Le droit et les institutions ont progressé… En démocratie, le souverain, c'est le peuple ; la souveraineté, c'est l'affaire des citoyens.

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  • Albert Jacquard

     

    Attaché à promouvoir le progrès de la conscience collective et le renforcement des liens entre les personnes, entre autres, le professeur Albert Jacquard est mort le 11 septembre 2013. Ses combats au service de nombreuses causes étaient fondés sur une réflexion philosophique et prospective dont j'ai voulu témoigner ici. Il va de soi que ces quelques citations ne donnent qu'un infime aperçu d'une pensée riche et ouverte. Il va aussi de soi que leur sélection, ainsi que la façon de les ordonner, sont le fruit de ma propre réflexion et, de même, chaque lecteur les remodèlera à son tour. Cette démarche était pleinement dans l'esprit de Jacquard, qui en mesurait les enjeux : Exprimer une idée est une activité difficile à laquelle il faut s'exercer ; la télé supprime cet exercice ; nous risquons de devenir un peuple de muets, frustrés de leur parole, et qui se défouleront par la violence...
     

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  • moutons sur trampoline

     

    Parmi les titres de l'actualité : un paquebot sombre et l'Europe dérive. Ces faits suggèrent un constat et une question. Le constat : la tentation est grande de se reposer ou de se défausser sur un seul-maître-à-bord (cf. blog > Moutons et capitaines…). La question : serions-nous devenus des moutons bêlants ? 

    Question impertinente (effrontée, irrévérencieuse), mais peut-être aussi pertinente (juste, opportune) ? Nous pourrions la reprendre sous plusieurs angles. Partons de la notion de rebond.

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  • casquette de capitaine et moutons

     

    Lors du naufrage du paquebot Concordia, quelques héros des temps modernes, pas nécessairement ceux qui étaient payés pour cela, sont venus au secours des plus faibles… et beaucoup d'autres passagers ont joué à sauve-qui-peut. Certains sont même passés du statut de moutons portés par l'organisation ("dormez, je veille !") à celui de moutons enragés n'hésitant pas à écraser les autres. Le contraste est saisissant entre le troupeau embarqué, satisfait de son impuissance (prix de l'absence d'initiative ou de responsabilité) et le seul-maître-à-bord qui, du haut de sa passerelle, a pris souverainement les décisions ayant conduit à l'accident.

    Ce contraste, on le retrouve dans bien d'autres circonstances. Par exemple dans la dérive de l'Europe, à partir de la façon dont depuis 30 ans, insidieusement, des pratiques rétrogrades comme la concertation intergouvernementale et, encore pire, le "condominium Merkozy", se substituent aux mécanismes équilibrés de gouvernance communautaire. Un capitaine doit disposer de tous les pouvoirs qui lui permettent de manœuvrer et de remplir sa mission. Il ne doit pas pour autant disposer du droit de faire n'importe quoi avec le bateau qu'on lui confie. Et plus la situation est complexe, plus le pouvoir doit être réparti, encadré et contrôlé.

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